Quatre des 865 étudiants du MiM (Master in Management) qui ont reçu leur diplôme le 7 décembre au Palais des Congrès, ont également vu leur travail récompensé par un prix du meilleur mémoire de la Chaire Internet of Things (IoT).

L'évaluation des mémoires a été réalisée par un jury composé d'un représentant de chaque entreprise partenaire de la Chaire - Schneider Electric, Société Générale Insurance et Valeo - et de Sandrine Macé, Professeur à ESCP et Directrice Scientifique de la Chaire.

Cette année, le jury a décidé de récompenser la qualité des mémoires suivants :
La diffusion de la maison connectée en France : freins à l’achat et application du modèle du Bass (Hélène Lorfeuvre).
Comment le Big Data améliore-t-il l’offre MRO des motoristes aéronautiques ? (Élisabeth Monteiller).
Industrie 4.0 : Prérequis et bonnes pratiques (Marie Ologoudou).
Blockchain in Logistics – Impact on the Future Supply Chain (Julia Schulze).

Pour rappel, le mémoire de Thibaud Montbel, qui avait remporté le troisième prix ex-aequo en 2017, avait donné lieu à la publication d’un article dans Decision Support Systems. 

« Cette troisième édition du Prix du meilleur Mémoire IoT est un grand cru : nous avons reçu de nombreuses candidatures, les travaux appliquent des concepts théoriques à des cas concrets et aboutissent à des recommandations pour des entreprises de ce domaine, a commenté Sandrine Macé. Avec les professeurs de l'option IoT de ESCP et les partenaires de la Chaire, nous sommes heureux que nos étudiants, les futurs managers des entreprises de l'IoT, s’emparent de ces sujets. Nous sommes fiers de leur fournir les clés pour maitriser les enjeux managériaux de l'IoT ».

Hélène Lorfeuvre, dont le Directeur de Recherche était Sandrine Macé, s’est intéressée aux freins à l’achat de la maison connectée en France. Car si le marché du « Smart Home » est estimé à six milliards d’euros dans l’Hexagone avec une croissance annuelle de 33% en valeur depuis 2017, elle a constaté qu’il peinait à trouver son public par rapport à ses voisins européens ou américains. Grâce à une modélisation de Bass, elle a proposé de nouvelles pistes d’explication du retard de la maison connectée en France, dû à une forte propension au bouche-oreille et à un faible impact du marketing. Ces enseignements pourraient servir de base à des stratégies de communication innovantes capables de cibler les nombreux « imitateurs » plutôt que les « innovateurs » : elle a même établi des prévisions d’achats à 10 ans qui montrent une rapide évolution du nombre d’adoptions, permettant à la maison connectée d’atteindre le marché potentiel d’ici 2035 !

Élisabeth Monteiller, dont le Directeur de Recherche était Frédéric Fréry, s’est penchée sur l’impact du Big Data sur l’offre MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) des motoristes aéronautiques, qui sont d’après ses recherches l’une des activités les plus affectées par la digitalisation.

Marie Ologoudou, dont le Directeur de Recherche était Fabienne Fel, a identifié certains prérequis et bonnes pratiques permettant une mise en place réussie du digital dans l’industrie en adoptant une méthode exploratoire.

Julia Schulze, dont le Directeur de Recherche était Wei Zhou, s’est intéressée à l’impact potentiel de la technologie « blockchain » et les changements d'une application blockchain pour les entreprises de logistique et l'ensemble du réseau de la « supply chain ».

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